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blog different
22 février 2006

Bilan de la tribune que j'avais ouverte

Tout d'abord, merci de vos réponses.

Un merci particulier au commentaire de Deuxoutroisdelle ("BD ou l’esquisse d’une règle") qui a fait pencher la balance, après m'avoir fait beaucoup sourire.

Remarque intéressante sur le Comité de rédaction qu'il faudrait créer si je voulais m'entourer d'avis sur la gestion de ce blog. Parce que Blogdifferent, c'est un One Woman Show et ça va le rester.

Ce qui m'amène à la constatation suivante: je suis une grande gueule, tout le monde le sait, je ne m'en cache pas, on peut toujours compter sur moi pour l'ouvrir et je n'apprécierais aucunement de me sentir muselée. En conséquence de cela, je ne me reconnais pas dans le fait de museler les gens.

D'autre part, quand on a une forte personnalité, on ne doit pas redouter la critique, c'est une faiblesse à combattre.

Ce qu'on lit en creux dans une critique est toujours fort instructif et doit être pris avec une pincée de sel. Je remarque d'ailleurs que la personne qui a fait indirectement naître ce débat en m'écrivant ce commentaire que j'ai initialement jugé désobligeant continue de lire régulièrement ce blog.

Mon mentor photojournalistique m'a un jour dit, après que j'ai essuyé une déconvenue professionnelle particulièrement blessante: "Si on te critique, c'est bon signe, le signe que tu déranges, le signe que tu commences à être bonne dans ce que tu fais. C'est des compliments dont il faut se méfier".

Cette remarque m'a beaucoup servi par la suite. Notamment au cours de ma soutenance du 4 janvier, dont je ne vous ai pas parlé car sujet trop douloureux sur l'instant. Les professeurs m'ont littéralement saquée sur mon travail, j'ai même eu droit à des attaques personnelles. Cela a duré deux heures, pendant lesquelles je suis restée stoïque, encaissant. Et puis, ils m'ont mis la plus haute note. Allez comprendre. Et mon directeur de recherches, en refermant la porte de la salle, a dit du bout des lèvres: "Bon, ben, bravo quand même". Un professeur qui avait assisté à la soutenance m'a glissé en sortant: "Ton travail était remarquable, ils t'ont bizutée parce qu'ils ont peur que tu leur fasses de l'ombre".

Pour en revenir au blog, vous avez raison, je suis chez moi, et chez moi, c'est tribune ouverte, on ne censure pas. Les commentaires ont été validés dans ce sens.

Et pour laisser le mot de la fin à ce cher Olivero Toscani, photographe attitré des mythiques campagnes Bennetton, "Bonne pub, mauvaise pub, c'est toujours de la pub".

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