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7 juin 2007

La Faille + Les chansons d'amour

- La Faille / Fracture (Gregory Hoblit): Anthony Hopkins excelle, comme à son habitude, dans ce type de rôle machiavélique. Le nouveau venu, Ryan Gosling, convaincant en jeune loup des salles d'audience qui range ses canines au placard au nom de ses principes, tire plutôt bien son épingle du jeu. S'il fallait émettre une critique, citons la pirouette finale fidèle aux conventions hollywoodiennes (mais en même temps, elle fait tout le charme du film) et le "love prospect" un tantinet caricatural incarné par Rosamund Pike (qui jouait Jane Bennet dans le Pride & Prejudice de Wright) en avocate requin voilant un coeur de midinette. Au demeurant, un thriller qui sonne juste, illuminé par les brèves apparitions à l'écran du grand David Strathairn.
Ma note: 4/5 (un thriller psychologique bien ficelé et qui tient ses promesses).

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- Les chansons d'amour (Christophe Honoré): Un film prétentieux et nombriliste dans lequel le jeune Garrel, mauvais à souhait, se regarde jouer et s'écoute pleurer. Un objet mou et fadasse qui voudrait rivaliser avec la Nouvelle Vague et les grandes heures de Jacques Demy et échoue lamentablement à faire autre chose que quelques clins d'oeil convenus et complaisants. On voudrait nous faire croire que l'âge rebelle s'incarne aujourd'hui dans une omnisexualité aussi aléatoire que désinvolte, quelle imposture. Ludivine Sagnier est la seule à tirer à peu près son épingle du jeu avec sa moue et ses jolies tenues rétro tandis que la superbe Chiara Mastroianni se trouve confinée à un troisième rôle sans intérêt. Au final, le film, dépourvu du moindre scénario, est une succession de clips brinqueballants, raccrochés plutôt mal que bien les uns aux autres. Tantôt les chansons illustrent un vague à l'âme, tantôt elles se substituent à l'intrigue, sans cohérence et surtout sans jamais réussir à combler les failles béantes de la narration. Les accords sont simplistes, les mélodies en mineur répétitives - mais au premier degré, pourvu qu'on n'ait pas l'oreille trop exigeante, quelques paroles d'Alex Beaupain sont bien troussées et ça se laisse écouter. Un film ennuyeux à périr que ne parvient pas à sauver Clotilde Hesme, pétillante dans le second rôle d'Alice. Grosse déception que ce film dont on attendait beaucoup mieux.
Ma note: 1,5/5 (achetez la B.O. et restez chez vous).

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Commentaires
S
Jessie comme les initiales de Jesus Christ bien sûr (oui je sais elle est très mauvaise)
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B
Jessie qui? Jessie Norman?
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S
Bonsoir frère BD.<br /> Il est 23h18 en ce 8 juin de l'an de Grace 2007 after Jessie.<br /> Il n'y a aucun cantique dans la radioblog. Je ne sais si le choeur est aphone ou l'orgue désaccordé.<br /> Bref : c'est normal ?
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