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blog different
30 juin 2010

Sous le volcan (il fait chaud)

En rentrant hier, j'ai croisé S, qui tient un magasin non loin de chez moi. Je lui ai naturellement proposé de prendre une cervoise rafraîchissante par cette canicule. S a 42 ans, c'est plutôt un bel homme, mais pas vraiment mon genre (je n'aime pas les blonds, mea culpa). Moi, en revanche, je suis tout à fait son genre et, il y a quelques années, au cours d'une petite fête champagne dans sa boutique, il m'a glissé à l'oreille une allusion tout à fait courtoise mais qui ne laissait pas grand' chose à l'imagination. 

Après le marmoréen B et mon célibat abstinent de ces derniers mois, j'avais totalement oublié ce que l'on pouvait ressentir à être dardée de regards incandescents en provenance d'un homme agréable. Si B m'a congelée, S m'a dégivrée d'un seul regard. Il me fixait avec une telle intensité que je me sentais rougir jusqu'au bout des oreilles et fuyais la rencontre de ses yeux. Bienvenue dans le programme douche écossaise de ma confiture amoureuse, pour le moins revigorant. Pendant une heure, j'ai eu l'impression d'être coincée dans un torrent de lave. S est une nuée ardente à lui tout seul: il a cette capacité à pulvériser virtuellement mes habits en cendre rien qu'en me regardant. On aurait pu couper la tension sexuelle qui émanait de lui à la hache. Faits d'autant plus merveilleux qu'il est en couple et ne tente jamais rien de déplacé. Ceci dit, jamais tant qu'hier je n'avais pris la mesure de l'animalité amoureuse qu'il dégageait. Voilà un homme qui met le sshhh dans charnel. 

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